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Une nouvelle étude à découvrir : Évaluation de l’évolution des marais calcaires à Marisque (UE 7210) et adaptation phénotypique
Les tourbières alcalines des Hauts-de-France sont parfois occupées par des grands espaces où domine une plante : le Marisque (Cladium mariscus). Notre équipe s’est penchée sur l’habitat que cette espèce caractérise, la cladiaie, d’intérêt communautaire (7210). Plusieurs faciès dans ces habitats existent : des cladiaies assez diversifiées en plantes de tourbières, ou, à l’inverse, des cladiaies pauvres en espèces végétales, mais, toujours hôtes d’une riche biodiversité en oiseaux et en arthropodes. Dans ces deux faciès, le Marisque développe des phénotypes différents. Dans le premier, au marais de Villiers ou à la tourbière de Marchiennes, les Marisques sont plus petits, produisent de nombreuses graines, capables de disperser et coloniser les alentours, souvent soumis à des perturbations (piétinement, fauche). À l’inverse, dans les Cladiaies denses des marais de la Souche ou de Sacy, un phénomène de compétition semble à l’origine de la monospécificité végétale de l’habitat : les Marisques développent leurs organes végétatifs (feuilles, et éventuellement clones) conduisant à une plus haute végétation et à une importante épaisseur de litière, ne laissant que peu d’opportunités à d’autres espèces de s’y développer. Ainsi, dans cet environnement, les Marisques ne semblent investir que peu d’énergie dans les organes de reproduction (fleurs puis graines). Ces deux faciès semblent donc refléter respectivement les stratégies r et K. Les opérations de restauration, notamment hydrologique, du Life Anthropofens, permettront à ces plantes, dont les tissus s’accumulent dans des conditions d’engorgement suffisantes, de produire la tourbe, substrat primordial pour le cycle du Carbone mondial.
Découvrez l'étude "Évaluation de l’évolution des marais calcaires à Marisque (UE 7210) et adaptation phénotypique".
Les tourbières des Hauts-de-France : un patrimoine naturel à préserver
Les tourbières sont des écosystèmes souvent méconnus mais pourtant essentiels à l’équilibre environnemental. Aujourd’hui, nous rencontrons Cassandre Chombart, coordinatrice du projet européen LIFE Anthropofens qui œuvre pour la préservation et la restauration des tourbières alcalines du nord de la France et de la Wallonie, et travaillant au sein du Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France.
Restaurer les tourbières alcalines : le projet LIFE Anthropofens en action
La préservation des milieux naturels est un enjeu majeur pour la biodiversité. Au sein de la Réserve naturelle nationale (RNN) de l'étang Saint-Ladre, un projet ambitieux est en cours pour restaurer un habitat fragile et essentiel : les tourbières alcalines. Grâce au projet européen LIFE Anthropofens, porté par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, des actions concrètes sont mises en place pour améliorer la qualité de l’eau et favoriser le retour d’espèces végétales patrimoniales.
Retour sur le lancement de la Journée Mondiale des Zones Humides 2025 à Amiens
Le 31 janvier dernier, Amiens a accueilli le lancement de la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH), un événement dédié à la préservation de ces milieux essentiels. À cette occasion, le programme LIFE Anthropofens a été mis à l’honneur lors de la table ronde intitulée « Protéger les zones humides pour notre avenir commun ».
Le programme Life Anthropofens recherche son/sa futur(e) stagiaire pour 2025 !
Le stage contribuera à évaluer de façon globale les impacts du projet LIFE Anthropofens, et notamment des actions de restauration, sur la biodiversité patrimoniale et phytosociologique des tourbières alcalines, mais aussi sur certains paramètres abiotiques liés à l’hydrologie et à la pédologie.