Depuis la préhistoire, les tourbières ont accompagné l’histoire de l’humanité. Autrefois, elles étaient des espaces de chasse, de pêche et de cueillette. On y trouvait du roseau pour construire, des ressources naturelles pour se nourrir, et plus tard… de la tourbe pour se chauffer.
Mais au fil des siècles, ces usages se sont transformés et intensifiés. L’industrialisation a conduit à des exploitations massives, modifiant profondément ces milieux fragiles. Aujourd’hui encore, la tourbe reste utilisée dans la composition de terreaux horticoles 🌱, tandis que certaines tourbières sont plantées en peupliers pour la production de bois.
Ces pratiques, combinées au pompage de l’eau dans les nappes souterraines et à la pollution, ont entraîné un assèchement progressif des tourbières. Les réseaux de drainage et les modifications hydrologiques ont perturbé leur fonctionnement naturel.
Les conséquences sont multiples :
💧 le cycle de l’eau n’est plus régulé,
🌾 leur rôle d’éponge naturelle disparaît,
🐦 la biodiversité s’effondre,
🌍 et le carbone autrefois stocké dans le sol est relâché dans l’atmosphère.
Ainsi dégradées, les tourbières perdent leurs services écosystémiques essentiels, aggravant les effets du changement climatique.